INTEGRAAL-concept

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C'est l'attachement émotionnel qui perpétue l'esclavage

 

M: ...Vous ne faites qu’une erreur vous prenez l’intérieur pour l’extérieur, et vice-versa. Vous croyez que ce qui est en vous, vous est extérieur, et que ce qui est extérieur se trouve en vous. Le mental et les sensations sont externes, mais vous les croyez intimement vôtres. Vous croyez le monde objectif alors qu’il n’est qu’une projection de votre psyché. Voilà la confusion fondamentale, et ce n’est pas une nouvelle explosion qui vous en guérira. Vous devez vous penser en dehors. Il n’y a pas d’autre voie.

 

Q: Comment pourrais-je me penser en dehors quand mes pensées vont et viennent à leur gré. Ce bavardage sans fin me distrait et m’épuise.

 

M: Regardez vos pensées comme vous regarderiez le trafic de la rue. Les gens vont et viennent vous enregistrez, mais sans réponse. Au début ce n’est pas facile, mais avec de la pratique vous Vous apercevrez que votre mental peut fonctionner sur plusieurs plans à la fois, et que vous pouvez être conscient de tous. Ce n’est que quand vous portez un intérêt particulier à un plan précis que votre attention s’y laisse prendre et que les autres plans sont obscurcis. Mais, même alors, ces autres plans continuent à fonctionner, mais hors du champ de la conscience.

 

Ne vous battez pas contre vos souvenirs et vos pensées essayez seulement d’inclure dans le champ de votre attention les autres questions, plus importantes, telles que : « Qui suis-je ? Comment se fait-il que je sois né ? D’où vient cet univers qui m’entoure ? Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui est transitoire ? » Nul souvenir ne persistera si vous ne leur attachez aucun intérêt ; c’est l’attachement émotionnel qui perpétue l’esclavage.

 

Vous êtes toujours à la recherche du plaisir, à vouloir éviter la souffrance, toujours à la poursuite de la paix et du bonheur. Ne voyez-vous pas que c’est la quête même du bonheur qui vous rend misérable. Essayez l’autre voie : indifférent à la souffrance et au plaisir, ne demandant rien, ne refusant rien, donnez une totale attention au plan où le « je suis » est intemporellement présent. Très vite, vous réaliserez que la paix et le bonheur sont inhérents à votre nature, et que les perturbations viennent du fait que vous les recherchez au travers de certaines filières.

 

Évitez les perturbations, c’est tout. Il est inutile de chercher vous ne chercheriez pas ce que vous avez déjà. Vous êtes Dieu, la Réalité Suprême. Pour commencer, faites-moi confiance, ayez confiance en votre maître. Cela vous permettra de faire le premier pas et puis votre confiance trouvera sa justification dans votre propre expérience. Dans la vie la confiance de départ est essentielle à toute démarche. Sans elle on fait peu de choses. Tout entreprise est un acte de confiance. Même manger notre pain quotidien est un acte de confiance. En vous souvenant de tout ce que je vous ai dit, vous réussirez en tout.

 

Je vous le répète à nouveau vous êtes la réalité omniprésente, transcendant tout. Conduisez-vous en conséquence : pensez, sentez, agissez en harmonie avec le tout, et très vite l’expérience réelle de ce que je vous dis se fera jour en vous. Aucun effort n’est nécessaire. Ayez la foi, prenez appui sur elle. Je vous en prie, rendez-vous compte que je n’attends rien de vous. Je parle dans votre intérêt. Parce que vous Vous aimez par-dessus tout, vous voulez pour vous-même la sécurité et le bonheur. N’en ayez pas honte, ne le niez pas. Il est naturel et bon que vous vous aimiez. Mais il faudrait que vous sachiez exactement ce que vous aimez.

 

Ce n’est pas le corps, c’est la vie que vous aimez : percevoir, sentir, penser, agir, aimer, lutter cette vie qui est tout. Réalisez-la dans sa totalité, au-delà de toute division et de toute limitation, et tous vos désirs se fondront en elle car le plus grand contient le plus petit. Trouvez-vous donc, parce qu’en vous trouvant, vous trouvez tout. Tout le monde est heureux d’exister, mais peu en savent la plénitude. Vous parviendrez à la connaître en demeurant, dans le mental, dans le « je suis, je sais, j’aime » avec la volonté de pénétrer le sens le plus profond de ces mots.

 

Source: Extrait du chapitre 51  du livre "JE SUIS"



31/08/2017
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