INTEGRAAL-concept

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Voir l'univers comme notre corps

 

 

Q: Je ne me sens pas bien, très affaibli. Que vais-je faire ?

 

M: Qui se sent mal, vous ou le corps ?

 

Q: Mon corps, bien sûr.

 

M: Hier, vous vous sentiez bien. Qui se sentait bien ?

 

Q: Le corps.

 

M: Vous étiez heureux quand le corps allait bien et vous êtes triste quand il va mal. Qui est heureux un jour, et malheureux le suivant ?

 

Q: Le mental.

 

M: Et qui connaît ce mental inconstant ?

 

Q: Le mental.

 

M: Le mental est le connaisseur. Qui connaît le connaisseur

 

Q: Le connaisseur ne se connaît-il pas lui-même ?

 

M: Le mental est discontinu. Constamment, il y a des vides, comme dans le sommeil, l’évanouissement ou la distraction. Il doit bien y avoir quelque chose de continu pour enregistrer la discontinuité.

 

Q: Le mental se souvient, voilà pour la continuité.

 

M: La mémoire est toujours partielle, sujette à caution et évanescente. Elle n’explique pas cette forte sensation d’identité qui imprègne en permanence la conscience, le sens du « Je suis ». Trouvez ce qui en est la racine.

 

Q: Aussi profondément que je regarde, je ne trouve que le mental. Vos termes « au-delà du mental » ne me mettent pas sur la voie.

 

M: Tant que vous regardez avec le mental, vous ne pouvez pas le dépasser. Pour aller au-delà, il faut que vous regardiez au-delà du mental et de son contenu.

 

Q: Dans quelle direction dois-je regarder ?

 

M: Toutes les directions sont dans le mental je ne vous demande pas de regarder dans une direction particulière. Contentez-vous de regarder loin de tout ce qui arrive dans le mental, et rapportez-le au sens du « je suis. Le « je suis » n’est pas une direction. C’est la négation de toute direction. A la fin, même le « je suis » devra s’effacer parce qu’il est inutile de continuer à assurer l’évidence. Amener le mental au sens du « je suis » ne fait qu’aider à le détourner de toutes les autres choses.

 

Q: Où cela me conduira-t-il ?

 

M: Quand on maintient son mental éloigné de ses préoccupations, il devient paisible. Si vous ne troublez pas cette tranquillité et que vous demeurez en elle, vous découvrirez qu’elle est pénétrée d’une lumière et d’un amour que vous n’avez jamais encore connus et, néanmoins, vous la reconnaîtrez immédiatement pour votre véritable nature. Quand vous serez passé par cette expérience, vous ne serez plus jamais le même homme le mental, qui ignore toute règle, peut briser cette paix et obscurcir cette vision, mais leur retour est certain à condition que l’effort soit soutenu jusqu’au jour où, tous les liens étant rompus, les illusions et les attachements cessent et la vie devient supérieurement concentrée dans le présent.

 

Q: Quelle différence cela fait-il ?

 

M: Le mental n’est plus, seul reste l’amour en action.

 

Q: Quand il se produira, comment reconnaîtrai-je cet état ?

 

M: Vous ne connaîtrez plus la peur.

 

Q: Encerclé par un monde plein de mystères et de dangers, comment pourrais-je ne plus être effrayé ?

 

M: Votre propre petit corps est plein de mystères et de dangers malgré cela, vous n’en avez pas peur parce que vous le considérez comme vôtre. Ce que vous ignorez, c’est que l’univers entier est votre corps et que vous n’avez aucune raison d’en avoir peur. Vous pourriez dire que vous avez deux corps le personnel et l’universel. Le personnel va et vient, l’universel est toujours avec vous. La création entière est votre corps universel. Mais vous êtes tellement aveuglé par ce qui vous est personnel que vous ne voyez pas l’universel. Cet aveuglement ne cessera pas de lui-même, il vous faudra le traiter avec adresse et détermination. Quand vous aurez compris et abandonné toutes les illusions, vous atteindrez un état qui sera exempt d’erreur et de péché, dans lequel toutes les distinctions entre le personnel et l’universel ne seront plus.

 

Q: Je suis une personne et, en conséquence, je suis limité dans le temps et l’espace. J’occupe peu d’espace et je ne dure que quelques instants. Je n’arrive même pas me concevoir éternel et omniprésent.

 

M: Néanmoins, vous l’êtes. En descendant profondément en vous-même à la recherche de votre véritable nature, vous découvrirez que seul votre corps est petit et votre mémoire courte alors que le vaste océan de la vie est vous-même.

 

Q: Les termes mêmes de « moi » et « d’universel » sont contradictoires. Ils s’excluent l’un l’autre.

 

M: Pas du tout. Le sens de l’identité remplit l’univers. Cherchez et vous découvrirez la Personne Universelle qui est à la fois vous-même et infiniment plus. Mais d’abord, commencez par réaliser que le monde est en vous, et non pas vous dans le monde.

 

Source: Extrait du chapitre 65 du livre "JE SUIS"

 



31/10/2017
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