La souffrance va t-elle s'arrêter un jour ?
Nous vivons collectivement une époque difficile, anxiogène, depuis 18 mois. Même ceux et celles qui travaillent sur eux-mêmes depuis de nombreuses années ou suivent un "chemin spirituel" n'échappent pas à des moments de souffrance et de découragement. Il faut dire que derrière les apparences, il ne s'agit pas d'une simple crise sanitaire (fausse pandémie), mais d'une guerre politique menée contre le peuple. Et au delà de cette guerre, il s'agit d'un défi spirituel lancé à toute l'humanité. Chacun y répond en fonction de ses moyens, ses croyances, son destin... Il n'est donc pas surprenant que nous semblions tous plus ou moins dans la même galère, quand bien même nous aurions à notre disposition des outils (psychologiques ou spirituels) pour mieux gérer la crise. Il faut dire que nous vivons un tournant historique, une véritable apocalypse, et que nous sommes loin d'avoir tout vu. Ci-dessous je publie deux extraits de Gary Renard qui tendent à rassurer ceux qui pensent parfois que tout leur travail accompli ne semble servir à rien. A cet égard le symbole de l'oignon est parlant: Tout semblera peu changer jusqu'à que la dernière couche ne soit ôtée de nos yeux. Autre analogie: Si devant la fenêtre de votre chambre il y a 10 volets les uns derrière les autres, il fera toujours noir même si vous ouvrez 5 volets... Sauf qu'après avoir ouverts 9 volets, vous commencerez à voir les premières lueurs qui commencent à filtrer. C'est l'heure des choix et de la foi, et ce n'est pas du tout le moment de céder, de lâcher, de s'abandonner aux dictateurs, y compris ceux qui habitent notre propre tête. Bon courage à tous et soyons doux avec nous-même autant qu'avec les autres car en vérité il n'y a pas d'autre...
Alain - 1er septembre 2021
1er extrait :
Gary : Une chose m'ennuie toutefois, c'est que même si je le pratique depuis longtemps (le pardon), il arrive de temps à autre que ce soit encore très difficile. Il y a encore des choses qui me tombent sur les nerfs. J'ai entendu que Ken (Wapnick) dire que lui aussi était fâché de temps à autre. Ca ne s'arrête jamais ?
Arten : Ca s'arrête à un moment donné. Ca s'est arrêté pour Ken. Malgré toute la volonté et la pratique, la frustration que tu viens d'évoquer persiste. Tu te demanderas même si tu en arriveras jamais au point ou plus rien ne te dérangera. Quand tu y arriveras, souviens-toi que tu ne peux pas toujours voir le résultat de ton pardon ou celui de la guérison, et que tu ne peux pas juger ce que tu ne vois pas. Le Cours dit : " Ce n'est pas la fonction des enseignants de Dieu d'évaluer le résultat de leurs dons. Leur fonction est simplement de les donner". Aie la foi, et le moment viendra ou la paix sera entièrement rétablie dans ton esprit, quoi qu'il semble se produire. Entre-temps, tu t'amélioreras davantage.
Gary Renard – Les vies ou Jésus et Bouddha se connaissaient.
2ème extrait :
Arten : Rappelle-toi l’analogie hindoue pour ce qui est de défaire l’ego. C’est comme d’éplucher un oignon. Pour adapter cette analogie à nos besoins, supposons que tu pardonnes à quelqu’un, selon le sens donné à ce mot par le cours. C’est comme d’éplucher un oignon, ou dans ce cas-ci, d’enlever une couche de l’ego. Peut-être auras-tu l’impression qu’il ne s’est rien passé. Pourquoi ? Quand on épluche un oignon, il a toujours l’apparence d’un oignon. Mais il n’est plus réellement le même puisqu’il s’est fait enlever une couche.
Maintenant, supposons que tu es persévérant. Peut-être connais-tu occasionnellement des expériences d’une grande paix qui t’encouragent. Ou peut-être se produit-il quelque chose qui auparavant t’aurait rendu malheureux, mais qui maintenant te laisse indifférent. Tu te rend compte que c’est parce que tu as pratiqué le pardon et que le Saint-Esprit guérit ton esprit au niveau de l’inconscient. Tu continues donc à progresser et tu pardonnes encore et encore. Ce qui se passe, c’est qu’une autre couche de la pelure de l’oignon est enlevée. Il a toujours l’apparence d’un oignon. Quand tu vas à la salle de bain et que tu te regardes dans le miroir, tu penses que tu est toujours le même, mais tu ne l’est pas.
Peut-être qu’en regardant la télévision tu pardonnes un malheur rapporté par le bulletin d’informations. Une autre couche de la pelure de l’oignon est enlevée, mais tu penses qu’il ne s’est rien passé. Entre-temps, le Saint-Esprit fait rayonner ton pardon dans l’esprit qui projette l’univers, et ainsi dans la projection également. Il traverse la culpabilité inconsciente et ses projections karmiques comme un rayon laser. Il passe à travers toutes tes vies antérieures ou futures, à travers toutes les diverses dimensions du temps, partout dans l’univers de l’énergie et de la forme, et à travers chaque univers parallèle qui paraît exister. Il se passe des choses incroyables ! le Saint-Esprit abolit le temps.
Parce que tu pratiques le pardon, tu n’as plus besoin d’apprendre certaines leçons ; le Saint-Esprit efface donc les renseignements, faisant disparaître les dimensions du temps qui contenaient des leçons que tu aurais eu besoin d’apprendre si tu ne pratiquais pas le pardon. Comme tu en peux pas voir tout ce que voit le Saint-Esprit, tu te dis : « C’est ennuyeux. Il ne se passe rien . » Mais il se passe au contraire quelque chose d’étonnant. D’autres couches de la pelure d’oignon sont enlevées et ton ego disparaît.
Si tu persévères dans la pratique du pardon, tu en arriveras à la couche final de la pelure de l’oignon. Quand tu l’enlèveras, il ne restera plus rien. L’oignon aura disparu. Et il en est ainsi de l’ego. Après ta leçon finale de pardon, l’ego aura disparu, il aura été défait et plus rien n’interférera avec ton expérience de ce que tu es. Tu n’auras plus aucune raison de te réincarner. C’est en pratiquant le pardon de la façon dont nous continuons à te l’enseigner que tu briseras le cycle des naissances et des morts.
Gary Renard - Votre réalité immortelle