Voter ? pour quoi faire ?
Beaucoup d’occidentaux – Français en tête – pensent fièrement et naïvement que nous vivons en « démocratie ». "La dictature, c'est chez les autres" (déni + projection) : En Corée du nord, en Chine, en Russie, mais certainement pas en France ! Et si les choses vont si mal selon eux, c’est au mieux parce que ce ne sont pas les bonnes personnes mises au pouvoir, et au pire, parce que c’est à cause de la « conjoncture internationale ». Heureusement, lors des prochaines élections, ils ne se feront pas berner « cette fois ». lol.
Prenons l’image d’un supermarché : Le directeur vend toutes sortes de produits, de tous pays, de toutes qualités. Même si il peut préférer vendre certains articles plutôt que d’autres, pour des raisons de marge, l’essentiel pour lui est de vendre et générer un bon profit. C’est la même chose en politique et depuis longtemps : l’illusion du choix donné aux masses. Droite, gauche, extrême droite ou extrême gauche ne sont que des diversions. Des programmes guerre différents et des promesses non tenues qui n’aboutissent qu’à des variations mineures dans nos vies pratiques, et toujours en notre défaveur en matière de fiscalité et de liberté au fil des (fausses) alternances.
Les dés sont pipés et toute vote est inutile jusqu’à que les vrais dirigeants, tapis dans l’ombre et tirant les ficelles (Deep state), soient démasqués, arrêtés, jugés et que les règles du jeu soient remises à l’endroit. Seule une société avec des médias libres, non subventionnés par l’état pour prêcher la bonne parole, et un système électoral permettant aux vrais partis alternatifs d’accéder au pouvoir peut entretenir l’espoir d’améliorer la condition humaine, mais ce n’est pas suffisant.
Même une révolution à la 1789 ne suffirait pas aujourd’hui, il faudrait un changement de paradigme, un saut quantique, une évolution de conscience massive afin que la population soit en mesure de faire des choix réels, et non des simulacres de jeux d’enfant. Nous sommes encore loin de ce point, même si la crise actuelle éveille actuellement quelques consciences de plus.
Le choix d’accélérer ce point de basculement dépend de notre esprit collectif qui reflète lui-même les prises de conscience individuelles. La priorité n’est pas seulement d’informer, mais encourager les consciences à s’auto-éduquer pour un « upgrade » salutaire. En fin de compte, l'enjeu n'est pas de basculer en dictature OU en démocratie, l'enjeu est de rester dans le champ d'une dictature "supportable", qui laisse aux citoyens un peu de liberté de mouvement, et de quoi manger à leur faim.
Alain - janvier 2024.
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